Bien avant que le jardin Marengo ne fut, la dite koubba existait déjà et faisait partie intégrante du cimetière du marabout, où dorment, on le sait, des savants de l’Islam et plusieurs deys. Elle y fut élevée au XVème siècle. Pour abriter la dépouille de Lella Âïcha, petite-fille du célèbre docteur inhumé là, que les musulmans tenaient en profonde vénération.
Vinrent les évènements de 1830, à la suite desquels se produirent tant de bouleversements dans El Djézaïr. Le beau cimetière des pachas fut détruit pour l’établissement de l’esplanade Bab el Oued. Peu après, en 1833, le Colonel Marengo faisait donner les premiers coups de pioche sur le coteau voisin, parsemé de stèles et de mausolées, pour la création du jardin qui porte aujourd’hui son nom.
Le tombeau de Lella Aïcha et le terrain d’alentour furent englobés dans le périmètre consenti à l’œuvre horticole nouvelle. Ce dernier monument fut toutefois respecté.