Artisanat Algérien

L’Artisanat Algérien est très riche, vaste et varié. On note la journée national de l’artisanat qui correspond au 9 Novembre de chaque année.

Tapis et le tissage :

Le tissage se pratique dans les régions à vocation pastorale. Dans ce domaine, l’Algérie possède de vastes superficies dédiées à l’élevage comme les moutons, les chèvres et les chameaux.

En matière de tissage chaque région du pays dispose de son propre répertoire, reconnaissable à ses motifs. Il existe deux types de tissage:

  • Le plus courant le tissage «RAT» présente dans toutes les régions du pays.
  • Tissage « AU POINT NOUE » se trouve dans d’autres régions.

Type de tapissage dans les régions de l’Algérie

  • Tapis du Djebel Amour dans la région d’AFLOU (Laghouat)
  • Tapis du MAATAKA dans la région du Kabylie
  • Tapis d’AIT HICHEM dans la région du Kabylie
  • Tapis du HARACTA dans la région d’Oum El Bouaghi
  • Tapis du BABAR dans la région de Khenchla ET Oum El Bouaghi
  • Tapis du HARACTA dans la région d’Oum El Bouaghi
  • Tapis du GARGOUR dans la région de SETIF- BOUGAA

Poterie et céramique :

La Poterie et la Céramique présentent des points communs leur unité relative émane d’une origine commune, de technique de fabrication immuable et d’une utilisation domestique. La relation précise entre chaque artisan et ses choix, La cohérence entre la forme et la décoration génère l’agilité des lignes de produits. Le métier emprunte ses thèmes un répertoire local, riche en symboles.

Emplacement de la poterie en Algérie :

  • Alger (Centre)
  • MEDEA, AIN DAFLA, TESSIMSSILT, CHLEF, RELIZANE (OUARSENIS)
  • TIPAZA (CHENOUA)
  • Région de Kabylie (DJURJURA )

Cuivre :

Beaucoup et diverses antiquités faites de différents métaux sont découverts dans plusieurs sites archéologiques en Algérie, en particulier le cuivre.

Avec des feuilles de cuivre l’artisan fabrique divers objets utilitaires et décoratifs, en utilisant des outils très simples tels que le marteau et le ciseau, connu sous le nom de la technique de gravure.

La technique de gravure est principalement basée sur l’utilisation d’un petit burin, la pièce sera nettoyée avec de l’acide du chlorhydrique mélangé avec de l’eau, séchée avec un chiffon mouillé d’acide nitrique pour rendre le cuivre plus brillant.

Les centres les plus importants dans l’industrie du cuivre :

  • Alger : La ville d’Alger est la structure originelle de tout le cuivre, hérité depuis l’époque de la sous – tutelle sur l’Algérie.
  • Constantine : Constantine est connue par la distillation traditionnelle des roses en utilisant des distillateurs en cuivre.
  • Tlemcen : Le métier de dinandier est très développé dans cette ville, remplie de l’art Andalou et Oriental.
  • Ghardaïa : Dans cette région, le cuivre est très utile, il y a un certain temps les phares et les dômes des mosquées étaient fabriqués avec du cuivre avec de très minces inscriptions de mots coraniques.

L’Habit Traditionnel :

Dans toutes les sociétés, l’habillement est considéré comme un facteur de transmission de valeurs sociales et d’événements culturels et témoin du statut social de la famille.

L’habit traditionnel algérien forme une sélection de traditions locales et d’influence des différentes civilisations qui ont existé sur terre, et comme l’Algérie est le point de rencontre des civilisations, elle possède une variété d’habit, classées en deux catégorie :

Tenue urbaine

Les plus grandes villes telles que Alger, Constantine, Tlemcen, Mostaganem et Annaba sont connues – depuis les temps anciens – pour leurs tenues brodées, faites de tissus beaux et riches en décoration, ornées de petites perles placées sur des vestes légères et fines, à manches longues décorées de rubans (Dentelles)

Tenue rurale

La tenue rurale pour femmes est tissée à partir de plusieurs grandes pièces, cette tenue s’enroule autour du corps et au-dessus des épaules et la ceinture des hanches. Les formes, les couleurs, les signes et les symboles sont alignées selon la région. Avec ces tenues, nous restaurons l’ancienne époque que nous la trouvons soit dans la gravure ou dans la sculpture algérienne, et bien que le nom local change d’une région à l’autre, l’usage reste le même.

Au XXe siècle et au XXIe siècle, les femmes algériennes voulaient passer du temps dans l’innovation et la création, tout en préservant l’ancien héritage, et remplacer le tricot avec des tissus légers ornés de perles, en particulier la robe Kabyle et la Melhfa Chaouie, et remplacer les couleurs sombres par des couleurs vives.

Les hommes portent la « Gandoura », large et ouverte décorée à l’avant.

Source : Ministère du Tourisme et de l’Artisanat 

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