La romancière et enseignante Fatiha Temzi a présenté, lundi à Alger, sa dernière publication “Echecs et maths”, un roman abordant l’échec scolaire chez les adolescents et la réaction des parents en plus des complexes que peut engendrer cette situation, souvent lié à des lacunes en mathématiques.
L’auteure, qui a enseigné en Algérie avant de s’installer et de poursuivre sa carrière au Canada, aborde l’échec scolaire et estime qu’il est souvent lié à des lacunes et un refus des mathématiques qui devient un véritable obstacle.
Cette problématique est abordé à travers l’expérience de la jeune Sofia, 15 ans, qui a vécu ce blocage et a souhaité mettre fin à sa scolarité à cause de ses faibles notes en maths. La déception des parents, la colère du père, les mensonges de la mère protectrice aggravent le problème de l’élève.
Sa mère décide de l’envoyer en voyage chez une vieille parente, enseignante à la retraite, pour retrouver confiance en elle et changer d’environnement.
Dans une nature luxuriante, la jeune fille est initiée à la randonnée et à la découverte des mathématiques dans la nature, mais apprend surtout à maitriser ses réactions et à canaliser son énergie.
L’auteure a indiqué que son ouvrage a connu un grand succès au Canada, particulièrement auprès des enseignants et des stagiaires. Il comporte une idée de rapprochement des générations et propose d’autres rapports entre enfants et parents en cas de difficultés scolaires, mais aussi une autre vision de rendre les matières difficiles plus attrayantes aux yeux des élèves.
Abordant la disponibilité de son livre, Fatiha Temzi a indiqué vouloir le publier et le commercialiser en Algérie avec l’apport de maisons d’édition algériennes en plus d’avoir insisté sur la nécessité de traduire le roman vers la langue Arabe.
Roman de 140 pages, “Echecs et maths” est adressé aux lecteurs à partir de onze ans et s’adresse en priorité aux parents pour leur proposer de nouvelles manières d’aborder la scolarité de leurs enfants, en intégrant leurs centres d’intérêts et en développant leurs imaginaires.