L’exposition “Repères en fragments” de la jeune plasticienne Ismahane Mezouar s’est ouverte, jeudi après-midi au Musée d’art et d’histoire de la ville de Tlemcen, en présence d’un nombre d’artistes et de responsables du secteur de la culture de la wilaya de Tlemcen, dans le strict respect du protocole sanitaire mis en place pour lutter contre la Covid-19.
Organisée par le Centre des arts et des expositions (CAREX) de Tlemcen, qui reprend ses activités après une interruption de plusieurs mois à cause de la pandémie de Covid-19, cette exposition individuelle est la première du genre de cette jeune artiste tlemcénienne qui invite, à travers ses vingt-deux tableaux, les visiteurs à plonger dans ses émotions et ses sensations qui délaissent le réalisme pictural pour laisser place à l’atmosphère et à la couleur, à la perspective et à la décomposition du mouvement comme furent les précurseurs de l’art abstrait.
“Je peins comme cela me vient”, a confié la jeune artiste dans sa première exposition individuelle “Repères en fragments”, qui constitue, selon elle, “le fruit de son inspiration et l’espace dans lequel elle laisse libre cours à ses émotions et ses sensations”. Très philosophiques et abstraites, les œuvres d’Ismahane poussent l’Etre à réfléchir dans les profondeurs de l’âme.
Par cette exposition, le Centre des arts et des expositions tente de suivre les tendances artistiques les plus prisées dans le monde artistique et ainsi, accompagner et encourager les jeunes artistes talentueux dans leur création, a indiqué le directeur du CAREX, Amine Boudefla.
L’exposition constitue “une invitation de voyage à l’intérieur d’un parcours artistique, d’une vision philosophique de la vie et d’une expérience humaine” de cette jeune artiste ayant à son actif plusieurs participations dans des expositions collectives à Alger, Oran et Tlemcen, a-t-il souligné.
L’exposition “Repères en fragments” restera ouverte au public jusqu’à la fin du mois d’octobre courant pour permettre aux fans des arts plastiques d’admirer la beauté des œuvres et des créations d’Ismahane Mezouar et de renouer par ailleurs progressivement avec les activités culturelles.