TIMIMOUN – La richesse du patrimoine culturel du Gourara constitue un facteur de développement économique durable de la région, a affirmé mardi à partir de Timimoun la ministre de la Culture et des Arts, Wafa Chaâlal.
La diversité du patrimoine matériel et immatériel et des us et coutumes de cette région constituent des atouts prometteurs à capitaliser pour consolider la dynamique de développement, à l’échelle locale et nationale, a indiqué la ministre lors d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya.
Mme Chaâlal a assisté à une partie des festivités de célébration du S’boue (7ème jour) du Mawlid Ennabaoui (anniversaire de la naissance du prophète Mohamed (QSSSL), une manifestation culturelle annuelle qui fait la réputation de Timimoun, qui est classée parmi le patrimoine immatériel universel et qui attire des visiteurs de différentes régions du pays.
La ministre de la Culture et des Arts a assuré, à ce titre, de la disposition de son département à appuyer et à accompagner toutes initiatives culturelles visant à valoriser cette célébration annuelle par l’organisation d’activités connexes.
Présidant la cérémonie de dénomination de la salle de lecture de la bibliothèque principale de Timimoun, qui porte désormais le nom de Cheikh Moulay Essedik Slimane (Moulay Timi), Mme Chaâlal a salué les efforts déployés au niveau de cet établissement culturel en matière de numérisation des prestations assurées aux lecteurs et promouvoir la lecture chez les différentes catégories sociales.
La ministre a appelé, par ailleurs, à intensifier les efforts des différents acteurs dans le domaine de la numérisation du riche patrimoine manuscrit renfermé par les bibliothèques privées (Khizanate) de la région, en coordination avec leurs propriétaires.
Wafa Chaâlal s’est enquis, lors de sa visite de travail, du déroulement de la session de formation organisée par le Centre algérien du patrimoine bâti en terre, où elle a procédé à une remise de diplômes à leurs titulaires.
La ministre de la Culture et des Arts poursuit sa visite de travail par l’inspection de sites archéologiques dans les communes de Ksar Kaddour, Ouled Said, Cherouine et Talmine, à l’exemple du ksar d’Ighers, de foggaras d’Ouled Said, du ksar d’Aghem Béni-Aissa et du vieux ksar de Timimoun.