Holom – حلم : un projet ambitieux d’initiation des jeunes écoliers à l’expression par la pratique du 4e Art dans les établissements scolaires, dirigé par l’association “El Moustaqbel” pour les activités des jeunes de Mascara, a été présenté, mardi à Alger, comme une expérience concluante et salutaire à faire valoir et à généraliser sur l’ensemble du territoire national.
Présenté lors d’une rencontre avec la presse au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, le projet, à ce jour réalisé en partie, a été confié aux bons soins de l’éducateur, comédien et metteur en scène, Hocine Mokhtar qui s’est entouré d’un staff performant, constitué de pédagogues, scénaristes, praticiens formateurs dans le domaine du 4e Art et de docteurs en psychologie.
La présentation du projet, appuyée par des projections vidéos, a consisté en la mise en valeur des différentes étapes franchies jusqu’alors, depuis la formation des formateurs (enseignants et éducateurs spécialisés) au nombre de 16 au départ, assurée par de grandes figures du 4e Art, à l’instar de Mohamed Frimehdi, Rabie Guechi et Nabil Asli, jusqu’à la sélection de cinq d’entre eux, à qui a été confiée la tâche de former des groupes de travail artistique avec les écoliers de la commune Baba-Ali à Mascara.
Qualifié de “projet de la société civile” par le directeur du théâtre régional de Mascara, Abdellah El Hamel, “Holom” vise le double objectif, de redéployer la dynamique du “Théâtre dans les écoles” qui peine encore à revoir le jour, et offrir aux enfants un moyen d’expression basé sur une vision positive et constructive du monde qui évite de sombrer dans l’échec scolaire.
Lors de cette expérience “inédite”, l’intérêt des enfants sur leurs capacités morales et physiques intrinsèques a été éveillé, à travers des ateliers aux objectifs ciblés, basés sur le jeu, le rire et le divertissement, à l’instar de l’apprentissage de l’art d’imiter, celui de représenter des objets par son corps, ou encore de prendre sa place au milieu d’un groupe social et s’exprimer.
Dans le même élan éducatif, les encadreurs ont eu également à monter des spectacles avec leurs groupes respectifs d’écoliers partant de leurs propres histoires (une dizaine de textes) soumises aux interprétations médicales des psychologues et reprises par une équipe de scénaristes dirigée par Smail Soufit.
Entamée le 10 janvier, le projet “Holom” devrait s’étaler jusqu’au 4 juin, date à laquelle un festival local du théâtre scolaire conclura cette aventure louable qui réunira sept établissements scolaire, une classe d’élèves aux besoins spécifiques, et une autre dédiée aux personnes du troisième âge, qui assurera la clôture, le 16 juin, coïncidant avec la Journée de l’enfant africain.
Bénéficiant du soutien du Fonds d’aide à la création artistique et littéraire, récemment dissout, le projet “Holom” est “mis en attente de recevoir la deuxième tranche de son financement”, tributaire de la mise au point de nouvelles voies réglementaires et administratives de financement des projets en cours.